Céline Lucie Masmiquel. Coach indépendante chez Gyroscope depuis 9 ans : « Choisir son statut, c'est très personnel : il faut écouter les conseils des experts mais aussi savoir conserver sa capacité de discernement et questionner autour de soi les personnes ayant déjà créé leur entreprise. »
Je suis coach certifiée RNCP et j’accompagne des managers et des dirigeants. J’ai créé Gyroscopes après un parcours de 14 ans à des postes de fonction commerciale au sein de sociétés de transport et de SSII. Depuis 2018, je suis formatrice agrée et certifiée exclusivement en Process Communication Modèle®.
Dès le lycée, je savais que je voulais monter ma société. C’était en moi. Sans doute en raison de mon environnement qui compte pas mal d’entrepreneurs ! J’ai franchi le pas en 2012. Mon choix s’est porté sur une SASU pour les avantages que ce statut procure et qui répondait à ma situation personnelle de l’époque. Choisir son statut, c’est très personnel. Il n’y a pas de bons ou de mauvais statuts : ça dépend vraiment de sa situation. Il faut écouter les conseils des experts mais aussi savoir conserver sa capacité de discernement et questionner autour de soi les personnes ayant déjà créé leur entreprise.
Je dirai que le principal obstacle, c’est soi ! La peur de ne pas y arriver ! La confusion, le doute… Mais une fois que l’on comprend que le doute fait partie du jeu, ça va beaucoup mieux ! Quand on est indépendant, on a à gérer les évolutions nombreuses du monde qui bouge sans cesse. Du coup, on est très créatif, on est dans l’action et très orienté solution. Bref, c’est un excellent moteur !
Il y a bien sûr la partie administrative qui m’indiffère et m’embarrasse. Mais aujourd’hui, je me suis bien entourée : mon expert-comptable numérise tout et son équipe est vraiment à l’écoute pour me laisser me concentrer sur mon métier. Le second point est plus lié à mon métier de formateur : les normes changent très vite. Ça signifie que le temps passé à les intégrer, on ne le passe pas à exercer son métier ou à développer son activité. Et quand on est indépendant, c’est une réelle contrainte. Alors, je dirai : stop aux réformes de la formation !
